A l’issue de la journée Jeep Academy à laquelle nous avons participé, nous avons pu interroger Philippe Maury, responsable des relations presse de Jeep en France, au sujet de cette école de pilotage mais aussi de l’actualité de la marque et de ses perspectives.
Quel est le principe des journées Jeep Academy ?
La Jeep Academy a été créée par Jeep France pour ses clients, car on s’est rendu compte que beaucoup achetaient nos véhicules mais n’en connaissaient pas les limites ou les capacités dans les conditions un peu extrêmes (sable, boue, terre). On est globalement parti du constat que la plupart des gens ne savent pas conduire un 4×4. Il a donc fallu créer une structure spécifique et former des instructeurs pour l’apprentissage de la conduite en tout terrain.
La Jeep Academy s’adresse aux clients de la marque, mais aussi aux futurs clients. Ces derniers arrivent parfois chez un concessionnaire, intéressés par l’achat d’une Jeep, mais ne savent pas quel modèle leur correspond le mieux ou même ce qu’ils feront avec. Voilà pourquoi il y a sur les journées Jeep Academy des Wrangler, qui représentent le must des franchisseurs, mais également les autres modèles de la gamme, dont la philosophie est plus SUV. Ainsi, avec les divers ateliers que vous venez de faire, la Jeep Academy permet de mieux connaître les produits qu’offre notre gamme et leurs capacités.
Une journée à la Jeep Academy par mensquare
Est-ce que ces journées arrivent à créer des vocations, ou du moins à révéler des passions pour le tout-terrain ?
C’est le but ! On veut faire découvrir et aimer une nouvelle façon de rouler. L’achat d’un 4×4 est un achat différent. Quand on achète un Wrangler, c’est qu’on a dans l’idée de rouler autrement. Et c’est vrai que la Jeep Academy parvient à créer chez ceux qui y participent des envies, de partir sur les chemins en randonnée, ou même de faire des raids.
La marque Jeep ne bénéficie-t-elle pas d’une image à part dans le monde du tout-terrain ?
Ce n’est pas vraiment une image à part. L’image de Jeep, c’est le tout-terrain. Pour certains, c’est même quasiment devenu un nom générique. C’est parfois un peu à notre détriment, puisqu’il arrive que des gens identifient un Defender comme étant une Jeep, au même titre qu’un Wrangler. C’est la rançon du succès. Je dirais d’ailleurs que par rapport à ses concurrents, le plus de Jeep est justement cette image de tout-terrain avant tout. Même si des véhicules comme le Cherokee ont un peu moins ce côté « aventure », pour beaucoup, Jeep c’est « le » 4×4.
Quelle clientèle ciblez-vous avec les dernières nouveautés de la gamme ?
Avec le nouveau Cherokee, on est clairement dans ce qu’une certaine clientèle haut de gamme recherche et on se positionne face aux SUV de marques tel que Audi ou BMW. L’arrivée de la Renegade, qu’on appelle souvent la « baby Jeep », va apporter de nouveaux clients et certainement une clientèle plus féminine, qui s’identifiera à l’image du Wrangler. Elle a tous les gènes de Jeep.

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