VERDICT CHRONO. Le Grand Cherokee avait mis dans la balance toute son expérience pour parvenir à surmonter les nombreuses difficultés que la nature pouvait lui proposer. Il ne savait pas qu'en France il mettrait un genou à terre pour des histoires de fiscalité. Comme il n'est pas du genre à capituler, moins de trois ans après son lancement, il revoit sa copie et se met au régime.
En diesel, ce grand gaillard parvient même à passer sous la barre des 200 g/km de CO2 et à ramener le malus qui l'affecte à 5 000 euros ; mais c'est toujours trop et insupportable. Alors, on préfère souligner qu'il gagne surtout en agrément, sans pour autant renoncer à ses valeurs et, notamment, à son attachement au franchissement.
CE QUI CHANGE. En préambule, il est peut-être bon de rappeler que le futur de Jeep se décide désormais à Turin, en Italie. Fiat a la mainmise sur l'avenir de sa marque américaine et sur l'évolution de ses produits.
Ainsi, en diesel, la mise en musique de ce Grand Cherokee est assurée par un moteur italien fourni par VM Motori. Ce V6 3.0 litres de technologie Multijet II est décliné en 190 ou 250 ch. Devant l'insuccès d'une tentative de commercialisation, la première version disparaît du catalogue en France. La variante 250 ch (241 ch auparavant) gagne en puissance tout en modérant son appétit (officiellement 7,5 l/100 km). Une nouvelle transmission automatique à huit rapports contribue aussi à la réduction de la consommation.

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